Depuis la déclaration « une urgence de la santé publique de portée internationale » de l’épidémie de variole simienne Mpox (anciennement appelée « variole du singe ») qui sévit en République démocratique du Congo (RDC), plusieurs autorités ne cessent de lancer les messages de sensibilisation.

Dans la commune de Limete, madame la bourgmestre Nathalie Alamba Liwoza a aussi tenu à sensibiliser la population de sa municipalité pour éviter la propagation de cette maladie.

Elle l’a fait à travers une brève communication qui est atterrie sur la table de notre rédaction, ce samedi 31 août 2024. Dans cette communication, elle a énoncé plusieurs mesures à prendre.

« Il est important de suivre les recommandations sanitaires, telle que se laver régulièrement les mains, éviter les contacts physiques avec des animaux, bien cuire les viandes, et utiliser les préservatifs pour prévenir la transmission sexuelle », a-t-elle fait savoir.

En effet, c’est depuis fin 2022 que la variole Mpox a été déclarée officiellement en RDC. En 2023, plus de 14 000 cas suspects ont été signalés, et déjà plus de 10 000 cas suspects ont été recensés au cours des six premiers mois de 2024.

Dans l’une de ses dernières communications, le ministre de la santé de la République Démocratique du Congo a annoncé que plus de 548 personnes sont déjà décédées dans le pays depuis le début de l’année 2024 à cause de cette maladie et que toutes les provinces sont désormais touchées.

Pour la mémoire :

Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC. Elle l’avait été auparavant chez des singes d’un zoo du Danemark, ce qui lui avait valu son nom.

La variole du singe est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus. La souche 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales. Son taux de létalité actuel est estimé à 3,6%. Un vaccin est envisagé en République Démocratique du Congo pour freiner la propagation de cette maladie.

Rédaction SIMCONGO.COM

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